La survie des oiseaux en milieu urbain est menacée, notamment lors de travaux en façade.

De nombreuses espèces protégées, dites « inféodées », comme les moineaux, les hirondelles, les martinets noirs ou encore les faucons crécerelles, nichent dans les toitures, volets et linteaux des bâtiments.

La loi interdit la destruction des nids, même vides, sauf en obtenant une dérogation auprès de l’administration. L’enjeu est de concilier les travaux extérieurs et la préservation de la biodiversité urbaine.

Pour limiter les impacts, des mesures d’évitement et de réduction sont mises en place, comme adapter la période des travaux à la reproduction des oiseaux ou préserver l’accès aux combles pour les chauves-souris.

Lorsque la destruction des nids est inévitable, des compensations sont prévues, notamment l’installation de nichoirs artificiels.

Certaines entreprises anticipent ces contraintes dans leurs appels d’offres, intégrant un inventaire préalable des espèces présentes. Bien que ces dispositifs représentent un coût supplémentaire, ils permettent de concilier préservation de la biodiversité et bon déroulement des chantiers.

Catégories : Non classé

0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *